Ici, il est...

lundi 6 juin 2011

Puertó Lopez... l'art des vacances dans un voyage !






Après les moustiques, ce sont les murènes et les méduses...

Petit retour sur images : je suis en Équateur depuis une semaine avec Damien, avec qui je partage ce périple depuis plus de 3 mois. Les plages de sable blanc, les vagues, les marchés aux poissons nous manquaient !
Alors on a foncé droit sur Puerto Lopez. J'aime autant dire qu'on a été comblé. La déferlante est là, elle vient se fracassait sur ce beau sable, les bateaux ramènent des centaines de kilos de poissons.
Tous les matins, on va faire un tour sur la plage pour voir les énormes requins, requins marteaux, raies, thon, espadons (et ceux dont on ne connait pas le nom) que les pêcheurs ont attrapé dans leurs filets. On en profite pour manger des bols et des bols de "ceviche". Du poisson cru, cuit dans le jus de citron pendant 30 minutes, assaisonné de la meilleure manière, accompagné avec des chips de banane... le tout au milieu de paillotes en bambou, à admirer le va-et-vient des bateaux, sur ce port improvisé qui n'en est même pas un ! Les vautours, mouettes, frégates sont heureux de grignoter ce qu'on leur lance.
Un peu plus loin, on se fait dorer, en essayant de se rafraichir (c'est pas gagné, car l'eau est à 27-28ºc) et les équatoriens me font marrer : ils trouvent qu'il fait trop froid ! Wwwaaaaouuuuuuhhh l'été doit être sacrément cramant.
Mais dans l'eau, les plus belles sont là... Elles sont élégantes, font les belles et cherchent même à "copuler". Elles ont des formes majestueuses et on essaie de s'approcher d'elles tout timidement, car mine de rien, d'aussi belles, on en voit pas si souvent ! D'ailleurs c'était bel et bien la première fois que je les voyais : les BALEINES...
Le jour où on a pris un bateau pour l'Isla La Plata, autrement appelée "Galapagós des pauvres", le tour-operator qu'on a convoité nous a décidemment fait prendre la décision que les "tours organisés", c'est fini, FINI, FINI... Départ à 11h au lieu de 9h30, on fait même pas le détour par le lieux où les baleines sont visibles, sur l'île on est même pas libre de marcher là où on veut : obligés de suivre un sentier, ils nous ont vendu pour 1h de snorkelling et il voulait nous en faire faire qu'1/4 d'heure, car on était en retard sur les horaires... OK, on a pris les moins chers et comme dirait Monsieur Villanove, mon ancien prof d'achats, le maître en la matière : Garbage IN, Garbage OUT. Mais n'aimant pas me faire passer la crème, on va dire que mon côté incisif-offensif s'est réveillé après des mois d'inactivité, glissant par la même occasion au responsable : "De toutes façons, moi je m'en fous, je paie pas le tour, c'est mon entreprise qui s'en charge, je bosse pour la rédaction d'un guide de voyage sur l'Équateur"...
Résultat de la journée : 1h de snorkelling (plongée sous marine avec masque tuba et palmes), la chance de voir 3 baleines, la possibilité de voir les piqueros patas azules, patas verdes, patas rojas : ce sont des oiseaux qui ressemblent à un mélange de canard et de mouette et qui en plus, ont des pattes soit bleu-ciel, soit vertes, soit rouges : ils sont hyper étranges, pas craintifs et en plus, vivent à proximité des frégates : ces oiseaux noirs qui gonflent leur gorge excessivement qui devient rouge écarlate.
Se faisant tellement plaisir, hier on a passé la journée sur la Playa de los Frailes après avoir loué un autre masque de plongée, un tuba et des palmes. Ressemblant à un tétard qui se transforme en grenouille, à qui on a greffé un tuba pour respirer, me voilà à explorer les fonds marins. Le sol est bien souvent rose ou violet, il y a du corail blanc et rouge de partout, le soleil fait osciller les ombres des énormes poissons mais aussi des petits multicolores (bleu, jaune, rouge, vert, violet, noir, blanc, gris, orange) qui vient se refléter sur les étoiles de mer toutes bleues. De jolis crabes se promènent, ils marchent toujours sur le côté et on se demande même comment ils font pour tourner.
ET PUIS, FIN DE L'AVENTURE SNORKELLING : je me sens pousser des nageoires, alors je fonce dans les profondeurs, peut-être 6-7m et me retrouve nez-à-dents avec une murène qui s'approche de moi, gueule entre-ouverte, serpentant dans l'eau... Ne faisant ni une ni deux, je fais un demi tour instantané, nage plus vite qu'Alain Bernard... mais je crois que je suis pas dans ma minute de chance... Ayant échappé à la murène, je passe dans un banc de ... méduses ! Brûlé au dos, à l'épaule... ECHEC lorsque je décide de me frotter là où j'ai mal... J'ai vite compris que les méduses laissaient des filaments urtiquants... C'est ainsi que JeanLuc se brûla la main... Très vite, je sors de ces eaux "dangereuses" (...) !

Du coup, je quitte ces lieux dangereux ! Avec Damien, nous prenons la direction de "je-sais-pas-où", en stop... Triste de quitter Puerto Lopez !

2 commentaires:

  1. Enorme !!!
    Tu vis trop dangereusement tête d'ail : il faut vite que tu rentres au pays !
    Et pour soigner les piqûres de méduses, il faut pisser dessus... mais là, vu que c'est dans le dos, faudra que tu le demandes à ton pote, qui se fera un plaisir de le faire à mon avis !! hihihihihi

    Caro

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  2. Fais des photos de tes "brûlures de méduses", que je me marre !!! Ca m'amuse de voir un aventurier qui n'a peur de rien se faire attaquer par une murène ET des méduses ! Tout est normal ! J'adore ! Vive l'aventure !!!
    Tout à l'air tellement enchanteur ! Vivement ton prochain poste !!! Je me demande où tu seras !
    (camille)

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