Ici, il est...

mardi 31 mai 2011

Chiclayo - Mancora ou être tristounet de quitter le Pérou

Et quelle tristesse de quitter le Pérou !

Quitter un pays aussi diversifié est une épreuve difficile ! Ça a pris plus d'un mois...
On pensait pas rester 2 mois au Pérou et pourtant, on l'a fait !
Mais comment résister quand vous êtes dans le berceau du joyau des Incas ? Quand vous avez l'Océan Pacifique avec d'énormes vagues ? Quand vous mangez pour 1€ les meilleurs menus du Monde ? Quand les fruits que vous découvrez et que vous goutez sont meilleurs les uns par rapport aux autres ? Quand les gens sont agréables (SAUF SAUF SAUF les rabatteurs de Taxi, hotels, restos, tours touristiques à qui je me revois sortir ma Machette à la sortie du bus à 5h du mat' après une nuit sans pouvoir fermer l'oeil à cause de la route) ? Quand la biodiversité vous permet de voir la Jungle amazonienne, la plage, des montagnes à 6000m d'altitude, du désert de sable... ? Quand la flore appelle la faune ? Quand les vestiges Incas vous font aimer les musées ? Et surtout quand vous dépensez quasi rien dans ce petit paradis ?

Enfin voilà, toujours le même problème... Je trouve que chaque lieu est toujours plus magique que le précédent, que chaque chose vécue est plus mythique que celle d'avant... Je me rassure en me disant que je suis encore loin d'être un blasé et que je dévore chaque jour de ce voyage qui me fait tellement de bien !

Chiclayo : Gros dodo dans la gare routière, sur un lit improvisé avec 8 chaises car on est parti de la jungle vu que notre bon plan "immersion dans une tribu a été repoussé d'une semaine", alors on a rejoint Chiclayo où on a dormi en CouchSurfing chez Maricruz, une mère de famille de 34 ans qui a 3 enfants de 17, 14 et 12 ans ! Depuis 9 ans, elle élève seule ses enfants. Elle aussi, comme beaucoup de gens rencontrés en CouchSurfing a la main sur le coeur ! Elle est tellement contente de nous rencontrer, qu'elle nous invite de partout, nous cuisine des repas de folie, des petits-déjeuner d'un autre Monde, nous amène en boîte, à des karaokés en espagnol (et alors là... je peux vous dire que je m'en souviendrais très très longtemps), elle nous amène à la plage, au marché le plus grand d'Amérique du Sud (ils me font marrer avec leurs conneries... (ironie) car chaque fois qu'on voit quelque chose c'est "le plus grand du Monde", "le plus vieux du Monde", "le meilleur du Monde", "le plus ... du Monde" et pour les mêmes choses, ainsi, j'ai visité 2x le plus grand marché d'Amérique du Sud à 2 endroits différents dans 2 pays différents), elle nous fait les meilleurs jus de fruits du Monde !
Alors, à notre tour avec Damien, on veut représenter la bonne Bouffe française...
Damien s'attaquera à une tarte tatin et moi, aux fameuses, aux uniques, aux meilleures spaghettis carbonara du Monde (merci Véro et bon anniversaire aussi) (et c'est très français aussi)...
GROS problème auquel nous nous heurtons... les supermarchés péruviens ne sont pas approvisionnés avec les mêmes produits que chez nous !! Les lardons sont étranges, les pâtes sont étranges, la moutarde est étrange, les oignons sont bien moins forts (j'ai même pas pleuré en les épluchant) mais le summum reste la crème fraîche (vous avez dit quoi ? la crème fraiche ! Ahhh, ça n'existe pas ici... c'est donc avec du yaourt sucré (light) liquide que je remplace ma bonne crème fraiche épaisse avec 200% m.g.). Le résultat reste cependant correct, juste qu'ils sont pas habitués à manger ce type de plat alors je crie "SCANDALEEEE" quand ils ajoutent de la sauce pimentée avec des épices dans ma bonne carbo...
Par contre, le pauvre Damien n'a pas eu la chance de trouver une pâte patissière... il l'a donc faite lui-même, le four semblait peu conventionnel et le résultat visuel nous a fait énormément rire mais le plus important : le gout, était très bon !
On était très géné car Maricruz nous payait carrément tout et refusait catégoriquement la moindre participation de notre part ! On lui a glissé un petit cadeau dans sa maison, sachant que ça lui fera très plaisir !
Une semaine vraiment top avec cette petite famille, car on a pu aborder d'énormes points de discussion, s'éloignant des fameux "tu t'appelles comment ? Tu viens d'où ? Tu vas où ? Tu fais quoi dans la vie ? ". Notre espagnol a augmenté en flèche (même si la soirée karaoké l'a mis plus bas que terre), Chiclayo n'est pas en soi, ma ville préférée (ça reste Chachapoyas et/ou Huaraz) mais j'ai adoré cet énorme partage. D'ailleurs Sonny (17 ans) vient étudier à Tours, en France, donc dès qu'il aura un peu de temps libre, il viendra profiter de Toulouse (Attention les filles, c'est un vrai Latino...) !!

Après tout ça... Direction MANCORA !! Mancora fait parti des dernières villes au Nord du Pérou, présentant un grand intérêt pour la fête, le surf, le soleil, l'eau chaude, les vagues, la fête, le soleil et la fête aussi ! Nous sommes fin Mai, en bon Gémeau, je n'ai pas oublié de fêter mon anniversaire dans ce qui pourrait être le Cancun ou l'Ibiza péruvien ! Sunshine !
Je passe mes journées juste en short de surf, à faire des allers retours à la plage, à la piscine de l'hotel, à faire des siestes dans le hamac ou dans les chaises longues, pieds nus en permanence à parler en anglais (car le touriste est principalement américain, australien, suédois, allemand ou sud africain quand ce n'est pas un néo zélandais), les vagues ont raison de moi tellement elles sont énormes et "je bouffe du sable". J'oublie pas de regarder la qualification du Stade Toulousain en finale pour la quête du Bouclier de Brennus, avec une bière locale bien fraiche... Et dès que le crépuscule est là, dès que l'horloge approche de minuit pour annoncer le 28 mai, mon 24ème anniversaire, le dance floor s'enflamme, la fête devient folle, j'ai même droit à des petits cadeaux... Cet anniversaire, je m'en souviendrais, Mancora aussi...

Putain con (en bon toulousain), je sais que j'ai quasi 30-40 visites par jour sur mon blog et j'ai pas de commentaire, qu'est ce qu'il se passe ?

Maintenant, le Pérou c'est terminé, je suis passé en Équateur après pile poil 6 mois de vadrouille...
Tellement content, j'ai réussi à passer ce pays sans prendre un seul kilo... pourtant la nourriture s'appelle "reviens-y", les légumes sont "poulet, patate et riz", l'assaisonnement te travaille au corps : chaque piment me faisait rougir...

jeudi 19 mai 2011

Forest dans la fôret amazonienne ou comment offrir son corps aux moustiques !

Bon, que les choses soient claires : s'enfermer dans une moustiquaire avec des moustiques n'est pas une chose à faire... J'aurais du y penser avant mais, maintenant c'est trop tard !
C'est donc le corps meurtri par d'innombrables piqures rougies, couleur sang que je suis revenu de ce qui aura été le 1ère épisode de la fôret amazonienne.

Depuis Huaraz, j'ai pu silloner Trujillo, Chachapoyas et Tarapoto.

A Trujillo, avec Damien, on a dormi chez Abraham, un péruvien en Couchsurfing, dans sa famille, on avait une chambre sur le toit qu'on partageait avec un autre francais : Sebastien, voyageur aussi. On a visité "Chan-Chan", un lieu oú les empereurs se succédaient et construisaient des palais les uns a côtés des autres quand l'ancien décédait (ils y faisaient enterrer avec eux, leurs 44 maitresses et leurs proches, tous d'un coup). En gros, 9 civilisations Chimú se sont succédées a quelques kilomètres de l'Océan Pacifique, oú on a été se dorer un petit peu, á manger des Pakai (ces fruits si bons).
Mais bien plus surprenant que ca : la visite du musée et du Huanca de la Luna (Huanca peut se traduire par pyramide). Ici, la ville de "Moche" (non ce n'est pas une blague et ca se prononce Moché) a construit un temple (entre le I° et le IX° s. ap. JC) MAIS le phénomène  d'El Niño (courant marin d'eaux chaudes qui vient modifier Umhbolt entrainant de fortes précipitaions, inondations et secousses géographiques) contraint les prêtres á prier, á sacrifier des guerriers en les égorgeant et les trépanant. Quand tout ca ne suffisait pas, il construisait un nouveau temple par dessus l'ancien, encore plus gros... et tout ca, en brique d'adobe (terre). Ils ont monté de 5 niveaux correspondant á 5 El Niño très fort !

A Chachapoyas, on a dormi chez Jose Luis, un péruvien aussi qui a 3 métiers (avocat, responsable d'agence de location de motos et regidor á la mairie). Le 1er et le 3eme de ces métiers, il les effectue volontairement... Un homme avec le coeur sur la main, qui se faisait un sang d'encre pour qu'on soit les plus heureux dans sa ville, qui, soit dit en passant est le futur Cuzco sur le plan touristique...
1er jour, on est parti visiter Kuelap (plus beau que le MachuPicchu), des ruines qui ont un charme de folie, avec la vegetation qui a pris le dessus sur les constructions de pierre. Il est dit que pour ériger cette citadelle, il a fallu 3x plus de pierre que pour la Grande Pyramide de Kheops... Je vous laisse imaginer le boulot phénomal pour construire des murailles de 20m de haut, 15m de large sur 600m de long et 120m d'envergure... Un charme magique, une histoire de folie mais souvent interprétée par les chercheurs car ce peuple n'a pas laissé de trace écrite. Citadelle imprenable, perchée à 3000m d'altitude sur une colline abrupte...
2ème jour : Caverna de Quiocta : une grotte oú vous êtes trés bien accueillis : il y a juste une grille, dont il faut la clé, il n'y a personne, pas d'infos á l'entrée... Juste le brouaha des chauves-souris est incessant. Chaussés de bottes, vous marchez, allumez votre lanterne et découvrez des cranes humains de part et d'autre de la grotte, certaines jonchent le sol, d'autres sont dans des trous creusés... C'est pas vraiment accueillant !! Mais les cathédrales de stalactites et de stalacmites sont très jolies et valent la peine de visiter les 5 "salons" de la grotte.
3ème jour : petite marche pour la Catarata de Gocta : 771m de chute d'eau en deux fois, la 3ème cascade la plus haute du monde. Arrivés au pied, nous étions trempés, tout d'abord par la puissance de l'eau mais aussi parce qu'une bonne averse tropicale s'est abbatue sur nous...
4ème jour : on tente de partir pour Tarapoto en stop mais un plan bien foireux nous arrive avec des péruviens en camion... on abandonne l'idée et on chope un bus.

A Tarapoto, on dort chez Shaari, une péruvienne qui bosse dans une ONG de sensibilisation auprès des indigènes pour ne pas qu'ils vendent à des prix dérisoires leurs terrains aux firmes multinationales.
Mais Tarapoto, c'est aussi la jungle, la fôret amazonienne !
Sans entrer dans les détails, pour ne pas dire que j'ai bu de l'alcool de vipère et de fourmis, la "Selva", c'est :
l'Amazonia, ses pluies, ses moustiques, ses Surtido, ses goyaves, ses mangues, ses ananas, ma machette, son humidité, sa végétation, ses fruits, ses légumes, ses moto taxi, ses animaux, ses poissons, ses insectes, ses cascades, ses coutumes, ses breuvages, son Ayahuasca, ses alcools, ses traditions, ses peuples, ses chamans, ses fleuves, sa biodiversité, ses papillons, sa cuisine, ses gens... C'est fou !
On vient de passer plusieurs jours dans la jungle, á dormir dans une cahutte de palmiers, sans fermeture, sans électricité et sans eau courante, á manger du riz et des patates et en essayant de découper les moustiques avec ma machette !

La jungle, c'est pas fini, on risque de repartir 1 semaine entière, donc ne vous inquiétez pas ;)





mardi 10 mai 2011

Trujillo - Chachapoyas - Tarapoto

Un nouveau voyage dans le voyage... Je pars dans la föret Amazonienne !!
Je doute qu'internet y soit trés développé... Je troquerais donc la technologie contre une machette, de la citronnelle et une moustiquaire...

vendredi 6 mai 2011

Huaraz - Laguna 69 ou comment JeanLuc tomba éternellement amoureux...

 H comme ...
Höte Couchsurfing
Hablo Hispaniquement
Huaraz
Humeur et Humour
Haute montagne
H2O
Hemorragie de beauté
Heureux
HUARAZ...

Impossible, il m'est impossible de ne pas écrire un article sur Huaraz, la Cordillera Blanca, la Laguna 69... IMPOSSIBLE !!

La Cordillera Blanca est la Cordillere tropicale la plus élevée du Globe, c'est une chaine de montagnes aux neiges éternelles.
On sent ici toute l'activité de la Pachamama (Terre Mere en Quechua). Il y a 40 ans, un séisme a décimé plus de 80.000 personnes dans cette superbe vallée. Des flancs de montagne se sont décrochés, des avalanches se sont déclenchées, se déversant dans les lacs d'altitude, entrainant inondations et coulées de boue, de neige et de glace. Les secousses ont détruit les batiments et la Terre, s'ouvrant, a avalé humains, animaux et vestiges antiques. C'est en me promenant dans le cimetiere que j'ai compris que cette catastrophe naturelle avait eu lieue le 31 mai 1970... des milliers de tombes et un mausolée impressionnant indiquent cette date tragique. Meme l'église de la ville est en éternelle reconstruction.

C'est dans ces terres et montagnes actives qu'avec Damien et Elodie (une hote Couchsurfing du boss d'Aurore, qui elle aussi nous héberge chez elle, encore un petit merci au passage), on a décidé d'aller marcher dans le Parque Nacional Huascarán sur le secteur Llanganuco en direction de la Laguna 69.
Je vois déja les petits coquins me demander : " Pourquoi 69 ? " Ayant eu tout un tas d'explications différentes, je retiendrais le fait que c'est la 69éme lagune découverte dans la Cordillera Blanca. Mais entre nous, je vous avouerais que c'est sur et certain que la laguna 69 m'a retourné la tete...
Apres une bonne marche, nous amenant á 4700m d'altitude, je suis resté ébahi, fasciné, scotché, sans voix, face á cette merveille.
Imaginez vous : une lagune avec l'eau d'un glacier, pure et d'une couleur sans pareille, incroyable, un bleu quasi jamais vu, aussi bleu que le bleu de ses yeux  (comme dirait Aznavour et Edith Piaf), accompagnée de fleurs rouges, violettes, jaunes, blanches. Les contrastes sont á la limite de la perfection.
Je tente, tant bien que mal de dessiner cette oeuvre et décide d'y faire une sieste pour m'imprimer de ce lieu au milieu des sommets á 6700m dont les chutes de glace des glaciers me réveillent lorsque le fracas vient s'endormir dans les eaux profondes de la laguna 69.

Je vous mets au défi de trouver un lac plus beau que celui ci... (meme Sesquieres rivalise pas...). De toutes facons, la Cordillera Blanca est si jolie que la Paramount : les fameux studios de cinéma a choisi comme logo la montagne-diamant, l'Alpamayo qui a été désignée comme la montagne la plus belle du Monde...
Vous comprenez maintenant pourquoi, Huaraz me rend heureux, amoureux de la vie, une bouffée d'air, je me sens revivre, une nouvelle jeunesse en pleine jeunesse.
Observez les photos, vous verrez que je n'exagere en rien et comme dirait Mario Vargas Llosa, il s'agit de réalisme magique.
Le Réalisme Magique est ici, á Huaraz, en Amérique du Sud !!


mardi 3 mai 2011

Lima 2ème version - Huaraz 1er épisode

Lima... Un avis ?
Déjà, je vous avouerais que je voulais même pas y mettre les pieds car tous les voyageurs que j'ai pu croiser ne m'ont pas dit que de bonnes choses de la ville !
Mais il leur a surement manqué quelque chose : le petit groupe avec lequel on a pu rester durant une semaine.
Au bout de 2 jours, on devait aller dormir plus au nord dans la ville chez des potes de ceux qui nous hébergeaient mais ils se sont fait casser la porte d'entrée... donc on est resté sur le miami péruvien !
Il faut dire que le quartier où on devait dormir est un quartier qui craint et ça s'est confirmé durant une soirée que l'on a faite là bas : on était sur le toit de leur maison, un homme qui marchait dans la rue a sorti un revolver, a tiré deux coups de feu en l'air et est rentré dans une maison... J'aime autant dire que dans la nuit quand on a pris un taxi, on faisait les fiers qu'à moitié, á scruter les gens qui passaient et on évitait de croiser le regard des chiens errants qui semblaient peu commodes !!
Mais l'ambiance avec ces étudiants français et péruviens était énorme ! Pour ma part, j'ai bien aimé Lima grace à tous ces bons moments. Mais je répète, le Pérou c'est pas ça, loin de ça ! Lima est en quelque sorte un break dans le voyage.

Et Manu Chao dans tout ça ? Vous savez, son concert du 1er mai dont tout le monde parlait !? Eh ben, je crois qu'il a fait la fête du travail... Donc Chao Chao ! NEGATIF, on n'était pas les seuls à aller sur la place prévue !

Vexé, blessé, froissé, triste, malheureux nous avons pris la direction d'Huaraz avec ce sourire que pourrait avoir une personne, attrapée le 1er avril, mais vous savez, ici au Pérou, ils sont toujours en retard donc avec un petit mois de retard, envie de dire : PERU TIME !! Non, sincérement on en a tellement rigolé qu'on a fini au bord de la plage à se déhancher avec des batucadas autour d'un bon feu. Que buena onda !

On prend nos tickets au dernier moment, comme d'hab. Au moment de monter dans le bus, on nous demande nos passeports, on signe un papìer qui me rappelle les feuilles d'émargement avant le départ des courses de vélo (le dernier a été signé début du mois de Mai 2009, 2 ans sans compet') et à cela, on nous prend nos empruntes digitales... Non non, nous ne pénétrons pas dans la CIA ni dans les bureaux du FBI, encore moins à Interpol mais ça devient de plus en plus marrant quand un employé de la compagnie de bus entre avec une caméra et nous filme un par un... OK je sais qu'Oussama Ben Laden est mort, OK j'ai mon semblant de barbe qui prend du volume, OK mes cheveux commencent à faire peur mais avec Damien on en aurais presque pleuré de rire. Le bus n'a rien a voir avec celui de la semaine passée, là, c'était le luxe !
Et niveau prix : 35 soles pour voyager de 21h à 6h du matin... 35 soles = tout juste 8€... Le prix d'un train pour Montauban avec des réductions...

Ici Huaraz, capitale de la Cordillère Blanche, c'est magnifique ! J'ai repris du service au niveau du CouchSurfing (dormir chez l'habitant) mais pour le coup, l'habitant c'est une française qui habite à 100kms de Toulouse et bosse ici pour un stage de fin d'études ! Demain, on va partir pour se voir les magnifiques lagunes entourant la ville !

Sinon, je garde un oeil sur la France et les infos dans le Monde entier... Comme certains se sont amusés à faire des blagues, j'en fais de même : cette semaine a été une semaine WALT DISNEY... Le Prince s'est marié et un méchant est mort !
5 mois de voyage et ma connerie continue de me faire de l'ombre, tant mieux parce qu'ici le soleil cogne sacrément fort...