Le titre de l'article est incisif mais je ne peux faire plus descriptif.
Otavalo au nord de l'Équateur est une ville traditionnellement très protectionniste.
Dès le premier abord dans la ville, on le ressent lorsque l'on contemple l'habit local qui est porté par la majorité de la population.
Les femmes avec leurs belles perles dorées portées en collier, leur longue robe bleue fendue sur un coté et qui cache leurs jambes par une voilure en dentelle blanche, leur longue tresse qui vient se terminer sur leur chemisier blanc qui lui, vient se ranger dans une ceinture multicolore sont accompagnées par leur homme à chapeau avec une longue tresse fine de leurs longs cheveux noirs.
L'Inti Raymi commence par la purification du corps en se baignant a minuit au pied de la cascade de Peguche, au milieu d'une forêt d'eucalyptus dans la nuit noire avec des cris humains des temps passés.
La nuit se prolonge sur la place du village, l'alcool coule a flots, les instruments de musiques andines rythment nos pas de danse circulaires : nous sommes des satellites gravitant autour d'une ronde qui ne cesse de changer de sens. Plutôt pratique pour ceux qui ne savent pas danser, suffit de suivre le mouvement en titubant !
Et c'est ainsi toutes les nuits dans les petits villages entourant le volcan qui surplombe cette région verdoyante.
Au petit matin, c'est le temps des enfants : ils se déguisent aussi, chantent et dansent !
Mais la chose la plus traditionnellement folle se déroule a Cotacachi...
Prenez toutes les communautés des alentours : une bonne demi douzaine, placez les au milieu de la place centrale après 3 jours d'alcool, aux 4 coins alignez CRS, policiers et le GIGN équatorien habillés comme des robots avec fusils, pistolets et lacrymogènes !!
Donnez a chacun des individus de ces communautés indigènes : une bouteille d'alcool, un nerf de bœuf, une matraque au bout de laquelle est fixée un câble électrique auquel des pointes sont ajoutées... Mettez leur un pantalon en poils de bête, un tissu pour se protéger des gaz et là vous etes pas loin de la réalité...
Deux communautés sont extrêmement dangereuses et lorsque l'ambiance monte, tout le monde se met a courir dans tous les sens, des pierres et bouteilles d'alcool sont lancées sur les CRS, les nerfs de boeuf s'activent, les câbles résonnent sur les protections de la police, les premiers coups de feu retentissent, ce sont les gaz lacrymogènes qui sont tirés...
Les communautés se battent entre elles, avec la Police, provoquent les "spectateurs" et habitants du village.
Pour ma part, j'observe, je cours, je photographie, je scrute les OVNI, je discute, je pleure, je fuis la lacrymo, je reviens, je m'interroge...
Cette année a été une année très calme pour ces affrontements de l'Inti Raymi a Cotacachi : il y a eu 2 morts pour la San Juan, apparemment une année peu violente... L'an prochain, ils reviendront pour venger les deux morts et ainsi de suite...tous les ans !!
Fête du Soleil - Faites des morts.
Puis le 25-26 juin : on est retourné a Quito pour la fête de la musique avec de bons petits groupes dont un francais : Los szgaboonistes (à vérifier). Deux journées bien sympa.
Puis voilà que je prends la direction de la Colombie en passant pour la dernière fois de ce voyage l'équateur.
Dernière ville équatorienne : Tulcan et son magnifique cimetière avec des arbres taillés qui auraient pu figurer dans Alice au Pays des Merveilles ! Une nuit dans cette ville frontière par où transite beaucoup de marchandises colombiennes...de nuit quand les douaniers ont tendance a fermer les yeux...
Otavalo au nord de l'Équateur est une ville traditionnellement très protectionniste.
Dès le premier abord dans la ville, on le ressent lorsque l'on contemple l'habit local qui est porté par la majorité de la population.
Les femmes avec leurs belles perles dorées portées en collier, leur longue robe bleue fendue sur un coté et qui cache leurs jambes par une voilure en dentelle blanche, leur longue tresse qui vient se terminer sur leur chemisier blanc qui lui, vient se ranger dans une ceinture multicolore sont accompagnées par leur homme à chapeau avec une longue tresse fine de leurs longs cheveux noirs.
L'Inti Raymi commence par la purification du corps en se baignant a minuit au pied de la cascade de Peguche, au milieu d'une forêt d'eucalyptus dans la nuit noire avec des cris humains des temps passés.
La nuit se prolonge sur la place du village, l'alcool coule a flots, les instruments de musiques andines rythment nos pas de danse circulaires : nous sommes des satellites gravitant autour d'une ronde qui ne cesse de changer de sens. Plutôt pratique pour ceux qui ne savent pas danser, suffit de suivre le mouvement en titubant !
Et c'est ainsi toutes les nuits dans les petits villages entourant le volcan qui surplombe cette région verdoyante.
Au petit matin, c'est le temps des enfants : ils se déguisent aussi, chantent et dansent !
Mais la chose la plus traditionnellement folle se déroule a Cotacachi...
Prenez toutes les communautés des alentours : une bonne demi douzaine, placez les au milieu de la place centrale après 3 jours d'alcool, aux 4 coins alignez CRS, policiers et le GIGN équatorien habillés comme des robots avec fusils, pistolets et lacrymogènes !!
Donnez a chacun des individus de ces communautés indigènes : une bouteille d'alcool, un nerf de bœuf, une matraque au bout de laquelle est fixée un câble électrique auquel des pointes sont ajoutées... Mettez leur un pantalon en poils de bête, un tissu pour se protéger des gaz et là vous etes pas loin de la réalité...
Deux communautés sont extrêmement dangereuses et lorsque l'ambiance monte, tout le monde se met a courir dans tous les sens, des pierres et bouteilles d'alcool sont lancées sur les CRS, les nerfs de boeuf s'activent, les câbles résonnent sur les protections de la police, les premiers coups de feu retentissent, ce sont les gaz lacrymogènes qui sont tirés...
Les communautés se battent entre elles, avec la Police, provoquent les "spectateurs" et habitants du village.
Pour ma part, j'observe, je cours, je photographie, je scrute les OVNI, je discute, je pleure, je fuis la lacrymo, je reviens, je m'interroge...
Cette année a été une année très calme pour ces affrontements de l'Inti Raymi a Cotacachi : il y a eu 2 morts pour la San Juan, apparemment une année peu violente... L'an prochain, ils reviendront pour venger les deux morts et ainsi de suite...tous les ans !!
Fête du Soleil - Faites des morts.
Puis le 25-26 juin : on est retourné a Quito pour la fête de la musique avec de bons petits groupes dont un francais : Los szgaboonistes (à vérifier). Deux journées bien sympa.
Puis voilà que je prends la direction de la Colombie en passant pour la dernière fois de ce voyage l'équateur.
Dernière ville équatorienne : Tulcan et son magnifique cimetière avec des arbres taillés qui auraient pu figurer dans Alice au Pays des Merveilles ! Une nuit dans cette ville frontière par où transite beaucoup de marchandises colombiennes...de nuit quand les douaniers ont tendance a fermer les yeux...
Bon, on attendra les photos! Mais dis donc, c'est pas toujours rigolo ton voyage! eSsaye d'eviter les balles! En Colombie, sois très prudent, Robert se rappelle de certaines choses qu'il a vues........pendant ses entrainements.......sinon, il a aussi de très bons souvenirs.......je l'ai vu dans ses yeux, quand je lui en ai parle! Bonne route et a bientôt.
RépondreSupprimer.
RépondreSupprimer