Ici, il est...

lundi 24 janvier 2011

JeanLuc à Buenos Aires (ou l Homme Chocolat)

En version accélerée, ça aurait donné quelque chose comme je quitte Cordoba, j arrive a Buenos Aires, je suis victime de pick-pockets, je me sens pas au mieux dans cette ville, je pars bientot.

En entrant plus en détails, ma premiere mauvaise rencontre du séjour a eu lieu à Buenos Aires. J etais averti et comme on dit, un homme averti en vaut deux. C est a 7h30 du matin que j arrive a Retiro (la gare routiere de Buenos Aires) depuis laquelle je rejoins le Subter (metro) pour aller a mon auberge. Bien que la chaleur soit deja ecrasante a cette heure ci, c est l atmosphere qui est plus que pesante. Je marche. Je regarde a droite a la sortie de la gare, un vrai bidon ville, je viens de voir de près les premières vraies favelas sud americaines... J ai ma maison sur mon dos, mes traits du visage ne laissent pas penser que je suis du secteur. En gros, pour eux, je suis le bon gros touriste qui sent le fric a des km. Une femme me demande l heure. Je fais 20m et ressens comme de l eau sur mon mollet. Sans trop me soucier je continue et une femme me fait comprendre que j ai des *excréments* sur mon sac. COMME PAR HASARD, elle a du sopalin sur elle pour m aider, quelle coincidence. Elle passe rapidement son bout de papier sur mon sac, le sent et fait une grimace. A ce moment, je partage du fond de mon estomac vide, une sorte de tristesse quant au sort de mon sac. Elle me fait signe que j en ai sur les mollets... Là, en bon toulousain, un grand *PUTAIN CON* traverse mon esprit.
Elle me propose de nettoyer mon sac, qu il faut que je le pose par terre. Mais la, malgré une mauvaise nuit dans le bus, la forte envie de manger et de prendre une douche, ma lucidité est présente. Je lui dis que c est pas grave, j irais nettoyer ca dans mon auberge de jeunesse et que je la remercie tout en lui derobant le peu de sopalin qu elle a.
J arrive au métro... Mon sac a dos a toujours ses deux gros cadenas, j ai encore mon passeport, ma carte bleue, mon appareil photo et mon carnet de voyage. Je me sens sauvé. Je finis de nettoyer mes mollets et mon sac. Une forte odeur de nourriture vient se plonger dans mes narines. Mon sopalin, tout sale sent la bouffe... En fait, j avais du chocolat partout... Un peu salissant mais pas si mal au final...
Arrivant a l auberge, je discute avec un francais qui a eu la meme mésaventure dans la rue adjacente a l hostel... Lui, s est fait nettoyer, du coup, il n avait plus de chocolat, plus de portefeuille et plus de passeport...
Je me dis que mon reflexe a été plutot bon...
Le reste de la journée est consacré a visiter Buenos Aires avec un groupe de 5 francais dont une francaise qui habite ici.
On visite les quartiers artistiques, le quartier des affaires avec d enormes buildings, le centro, le quartier de la Boca avec le petit stade de quartier ou la tradition veut que Maradona ait appris a jouer au foot, on prend une biere en terrasse avec des spectacles de rue de tango, les maisons sont de toutes les couleurs mais aucune photo... Passeport, appareil photo, carte bleue, argent, montre....tout est resté dans mon casier de l auberge. La Boca est un quartier ou il y a des vols tout le temps, des agressions au couteau et a l arme a feu !! J aime l aventure mais pas les mesaventures...
Buenos Aires, ca vit enormement mais je n y vivrais pas... Je pars en Uruguay dans 2-3 jours, VITEEEEE !!
fleur métallique - BA

musée MALBA Buenos Aires - expo Marta Minujin

photo de la Boca (source internet)

Quartier des affaires de Buenos Aires

3 commentaires:

  1. je savais que tu aimais le chocolat!!! de là à t'en mettre partout, sur les jambes!!!!!!!!! bon heureusement pour toi!! tu avais été bien prévenu!! c'est utile parfois les vieilles soeurs!!!!! bisous et fais attention à toi!!

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  2. T'as rien compris Jean-Luc... La cougar voulait se taper un petit jeune et te lécher partout partout avec tout ce chocolat !!!! T'es passé à côté d'une expérience que tu ne revivras jamais !!!

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  3. Jsuis sûr que c'était pas du chocolat !

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